Comment nous relier à la nature par l’observation sensible d’un cours d’eau
Rencontre qui s’est déroulée du 1 au 4 mai 2019 au bord du fleuve Le Tech dans les Pyrénées Orientales
Il nous murmure la légende de ses sources, chante et polit les galets de son torrent, fait résonner bien haut le grondement de ses cascades, dévale les pentes, puis sillonne les vergers avant de se fondre dans la mer en épousant ses vagues. Comment reconnaître ce qu’elle nous donne à lire sur son passage ?
Si l’eau est « l’organe sensoriel de la Terre » (T. Schwenk), c’est par nos sens que nous pouvons le mieux comprendre ses lois naturelles.
Fidèles à notre habitude de proposer, lors de nos rencontres, une observation approfondie des phénomènes naturels en rapport avec l’eau, nous avons choisi pour notre rencontre 2019, le Tech, fleuve côtier des Pyrénées Orientales. C’est l’un des rares cours d’eau dépourvus de barrages, condition nécessaire à la préservation de sa continuité écologique. Sa source et son embouchure sont d’ailleurs toutes deux situées dans des réserves naturelles. Enfin, l’exceptionnelle diversité géologique du bassin versant du Tech offre, sur un territoire restreint, des écosystèmes variés et contrastés.
Le Bocal du Tech en mai 2019 Entre eau douce et eau salée La rencontre des deux eaux Vue sur les Albères Observation des plantes avec Pierre ? ? ? ? ?
Ainsi, Pierre Caumette (géologues, botanistes et scientifique) et Michaël Monziès (sculpteur fontainier, spécialiste de la dynamique de l’eau) nous ont accompagné dans nos observations, qui furent autant d’appels à l’affinement de nos sens, parfois de manière ludique, tantôt collective, tantôt individuelle.
Les ateliers et conférences ont été entrecoupés de concerts et ateliers de Fabienne Gaïté (chamane et musicienne).
Les plus matinaux ont paticipé à des atelier de réveil énergétiques avec Sophie et Astrid
Les enfants ont bénéficié d’animations spécifiques, en lien avec le thème de la rencontre, par Esla Barthès (La Chouette Buissionnière).
Ce parcours d’aval en amont, riche en partages, en musique, ou parfois même en silence, ne manqua pas de susciter des expériences directes au contact de l’eau, de la flore, de la faune et du minéral. Peut-être certains des participant y ont-ils trouvé un écho dans leur cheminement intérieur, une sorte de retour à la source.
Ce fut ainsi l’occasion de nous demander, plus généralement, quelle relation avons-nous avec l’eau qui circule naturellement à la surface de la terre.
Cette rencontre a réuni une trentaine de personnes, et une demi-douzaine d’enfants, dans le cadre magnifiquement restauré du Mas Alavall (siège de l’association Permaterra – organisme de formation à la permaculture)
Les repas entièrement bio, végétariens et à base de produits locaux, ont été confectionnés par Felicia Segovia, dont la créativité et la gentillesse ont été unanimement appréciés.