En raison d’un nombre insuffisant d’inscrits, nous sommes au regret de vous informer que le Spectacle Participatif du Samedi 8 juin 2024 à 20h30 n’aura pas lieu En revanche la rencontre « Retour aux sources » du 6 au 9 juin et la conférence publique du vendredi 7 juin à 20h30 « Eau et Mégalithes, les perspectives thérapeutiques » auront bien lieu
Retrouvez les autres représentations programmées de E-MOTION Danse aérienne et musique live Par Solune : David Lesage et Iris Chasles sur leur site : https://www.solune.show/le-spectacle
A la rencontre de l’eau, des mégalithes, de la flore caractéristique du Parc Naturel du Haut-Languedoc
Rencontre A.S.C.E. 2024
avec la participation de Philippe Andréoli géobiologue, Pierre Caumette biologiste, féru de géologie et de botanique, Michaël Monziès sculpteur paysagiste, spécialiste de la dynamique de l’eau, Jean-Marie Combel spécialiste de la qualité de l’eau, Sophie Canavelis thérapeute énergéticienne, passionnée par l’eau et la santé
du 6 au 9 juin 2024 à Cambon et Salvergues (Hérault) – Salle La Cardabelle
Au cœur du Parc Naturel du Haut-Languedoc, premier bourrelet du Massif Central, zone de moyenne montagne principalement granitique, située entre 800 et 1100 m d’altitude, dans une nature préservée où dominent la forêt et l’élevage de montagne. Ce massif montagneux forme une chaine d’ouest en est, depuis la Montagne Noire jusqu’aux Cévennes ; la région centrale de cette chaine montagneuse, lieu de notre rencontre, concerne les massifs du Caroux et de l’Espinouse, et sépare la plaine et les collines de l’Hérault des hauts plateaux du Tarn. Il s’agit de massifs très riches en eaux qui constituent un véritable château d’eau pour la plaine de l’Hérault. Les eaux qui y circulent se trouvent au contact des roches du socle primitif qui affleurent à la surface des massifs (granites et gneiss), ce qui leur confère de très bonnes propriétés minérales.
Cette région est connue pour ses lacs et la qualité de ses eaux (sources du Mont Roucous, Fontaine de la Reine et la Salvetat, Lacaune les Bains …) et l’omniprésence de la forêt et de la végétation très diversifiée et très riche de moyenne montagne. Le passé préhistorique y est très présent grâce aux « statues-menhirs », des mégalithes très particuliers datés de l’époque Néolithique (3200 à 2200 ans av JC, selon les sites officiels).
En raison de sa forme en bourrelet au sud du Massif Central, ce lieu constitue aussi une barrière climatique entre Méditerranée et Atlantique. Ainsi, les parties hautes du massif sont des zones de partage des eaux ; la face sud du massif qui regarde la plaine de l’Hérault est sous influence méditerranéenne et sa végétation est typiquement une végétation de garrigue et de maquis méditerranéen, avec des chênes verts, des chênes pubescents, et les eaux qui s’écoulent retournent vers la méditerranée (torrent des gorges d’Héric, le fleuve Orb, etc.). La face nord du massif, tournée vers les hauts plateaux du Tarn est influencée par le climat océanique et sa végétation est typiquement atlantique et nordique avec de grandes forêts de hêtres, d’érables, de sapins et de frênes et de grandes prairies humides, et les eaux de ce côté s’écoulent vers l’Atlantique telles l’Agout prenant sa source dans le massif et autres rivières qui rejoignent le Tarn et ensuite la Garonne. Une situation idéale pour explorer cette polarité entre la région plutôt sèche du sud du massif et la région humide au nord, ainsi que la relation intime entre l’eau, les minéraux et le végétal.
Relation physico-chimique à travers la capacité de l’eau à dissoudre les minéraux, qui trouve sa plus belle manifestation dans la diversité des eaux thermales de la région (Lamalou les Bains, Avène, Lacaune les Bains). Relation énergétique, connue des bâtisseurs des lieux sacrés, depuis les mégalithes jusqu’aux temples et églises qui sont construits sur des courants d’eau souterrains afin d’amplifier l’énergie émise par ces constructions. Philippe Andréoli, un géobiologue qui s’est passionné pour les mégalithes, nous parlera de leur histoire, nous sensibilisera à leur approche énergétique, en relation avec les courants d’eau souterrains, la géologie et les réseaux et à l’art de poser une pierre. Il nous donnera également l’occasion de développer notre ressenti à proximité d’une pierre : ses auras, ses portails d’accès. Relation avec les roches profondes qui seraient, selon certains chercheurs, à l’origine de réserves gigantesques d’eau primaire. Cet environnement protégé, porteur de forces de vie et favorable au ressourcement, nous permettra également d’observer l’interaction entre la constitution du sol et la végétation spécifique dont elle favorise l’installation. Et comme toujours lors de nos rencontres, ce cadre privilégié sera l’occasion d’accéder à de nouvelles connaissances des éléments de la nature, sans oublier les séquences nous permettant de développer notre sensibilité et notre dimension artistique.